| Apr 10, 2006 - L'ascension du volcan Misti : a couper le souffle...
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 | Le Misti depuis la plaza des Armas a Arequipa (tout au fond)
| | le Misti avant que nous entamions l'ascension
| | en chemin - si je suis 50 metres derriere c'est uniquement pour prendre la photo, hein... ;)
| | depuis le campement : des montagnes semblent surgir de nulle part
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 | les memes montagnes au coucher du soleil
| | Guillaume, Simon, Eric, Felix
| | coucher de soleil sur le campement
| | la lune et les lumieres d'Arequipa - il est une heure du matin, on commence a marcher
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 | lever de soleil
| | l'ombre du volcan pendant l'ascension
| | l'ascension finale
| | Felix et moi en haut ! 5 826 m...
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 | depuis le Misti : un autre volcan, le Chachani
| | le cratere
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| | le cratere, de plus pres
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 | | | la descente est plus facile que la montee...
| | la descente
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| De retour de Cabanaconde, nous reservons une excursion pour le lendemain : l'ascension du volcan Misti... Une premiere pour moi, de monter aussi haut a pied : au Nepal j'etais allee jusqu'a 4 700m, mais le Misti culmine a 5 826 m !
Le Misti est un enorme volcan juste a cote d'Arequipa, on le voit d'ailleurs depuis la ville. Il est actif, et a d'ailleurs recemment change : en 2001, apres un tres fort tremblement de terre, il s'est rechauffe, et toute la neige qui le recouvrait a fondu. Bonne nouvelle pour nous, plus besoin d'equipement special pour y monter.
Nous partons le dimanche matin - jour des elections, d'ailleurs notre depart est decale pour que notre guide puisse aller voter (comme au Chili, les Peruviens ont une amende s'ils ne votent pas). Nous nous retrouvons avec un groupe tres sympa : deux Danoises (la mere et la fille), trois Francais, un Hollandais, et Felix et moi. Et nous avons deux guides pour nous encadrer. Apres un transfert en 4x4 pour nous emmener jusqu'a 3 450 m, nous commencons donc a monter en fin de matinee.
Heureusement, je suis a peu pres habituee a l'altitude, depuis la Bolivie ou nous sommes plusieurs fois alles au-dessus de 4 000m. Mais des 4 000 m je commence a sentir les effets de l'altitude : deja que, de toute facon, ca grimpe dur et qu'il fait un soleil de plomb, je sens le souffle me manquer meme en allant vraiment doucement. En ralentissant encore, heureusement, ca va bien. Ce n'est pas le cas pour les deux Danoises qui ont vraiment du mal et se retrouvent loin derriere nous.
Pour ce premier jour, nous montons jusqu'a 4 450 m, ou nous installons notre campement. Superbe coucher de soleil, diner rapide, et au lit ! On se couche a 7 heures du soir, pour quelques heures de sommeil...
On commence l'ascension au milieu de la nuit - apparemment la plupart des gens n'arrivent de toute facon pas a dormir a cause de l'altitude et ne sont donc pas genes de commencer a pas d'heure, mais moi je dormais comme un bebe quand on m'a reveillee sauvagement a une heure du matin :o( Ce deuxieme jour est rude - non, cette fois, je ne fais pas ma maligne comme pour le Villarica : six heures de grimpette pour arriver a plus de 5 800 m, c'est vraiment dur, et j'en bave ! Je ne suis pas la seule, d'ailleurs. Une des Danoises reste au campement : elle a le mal d'altitude et a ete malade toute la nuit. L'autre Danoise est a bout de souffle des le depart, ce qui au bout du compte gene tout le monde car on doit s'arreter pour l'attendre toutes les deux minutes, ce qui casse complement le rythme. De mon cote, passee la barre des 5 000 metres, chaque pas me coute, et j'ai du mal a trouver mon rythme (surtout avec ces arrets incessants). En plus, j'ai hyper froid aux pieds, ca parait bete mais ca n'aide pas non plus ! Mais la vue superbe (une lune magnifique, les lumieres de la ville, le lever du soleil petit a petit sur les montagnes alentour) me motive et doucement mais surement j'arrive en haut... Moment assez emouvant, de voir arriver les autres sur le sommet un par un, un vague sourire aux levres en voyant qu'ils sont arrives, mais avancant toujours aussi lentement car ils sont tous aussi epuises que moi... Une deuxieme personne du groupe n'arrivera pas en haut : Eric, le Hollandais, s'est fait mal au genou, et il doit abandonner quelques dizaines de metres avant la fin.
D'en haut, la vue est magnifique, et nous avons en plus droit a un soleil radieux. Le cratere du volcan est tres impressionant, plein de soufre avec quelques fumerolles et aussi un peu de neige. On voit aussi les montagnes alentour et, tout en bas et au loin, la ville. Pas de doute, l'ascension en valait la peine !
Nous redescendons a toute vitesse par un autre chemin : une pente de sable et de cendres sur laquelle on peut gambader, courir et sauter. Plus on descend, plus on retrouve notre souffle. Ca fait du bien...
Retour a Arequipa en debut d'apres-midi, une bonne douche et une sieste, me revoila d'aplomb pour la suite. Nous partons demain matin pour Puno. |
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