| May 31, 2006 - La Cordillera Huayhuash : un dernier trek sous le soleil
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 | premiere vue sur la Cordillere depuis le bus
| | pas de doute, on n'est pas vraiment a notre place...
| | "buenos dias..." : une vache s'invite dans notre tente !
| | j'ai choisi : je monterai "Flocon"
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 | Flocon devant la Cordillera
| | contente d'etre arrivee et de pouvoir me reposer !
| | coucher de soleil
| | noter guide du jour a peche une truite a la main, et elle est fiere !
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| | au loin, nos chevaux dans la vallee
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 | encore un pont...
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| | ce sourire a peine crispe signifie : "fais vite, j'ai froid..."
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 | au fond de la vallee, le camping
| | Flocon et moi
| | Flocon et moi - ca grimpe dur !
| | il fait froid...
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| | on attend Dusty qui manque a l'appel ce matin...
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| | escaladant un mur au milieu du chemin (le mur est la pour bloquer les animaux)
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| Dernier trek de mon voyage : la Cordillera Huayhuash. Nous pensions au départ que ce serait très relax : pour boucler en six jours et demi le circuit qui se fait normalement en une dizaine de jours, nous partons avec des chevaux que nous devons monter dans les parties difficiles...
Le premier jour débute mal : alors que nous avons rendez-vous avec notre guide à 5 heures du matin, il arrive seulement a six heures (pour une sombre histoire de bouteille de gaz indisponible), et nous ratons le bus du matin. Nous en prenons un autre l'après-midi, et nous avons donc perdu une demi-journée : nous n'avons plus que six jours pour réaliser le circuit. Et en plus, nous campons la ou le bus nous dépose, juste a cote d'un village... En arrivant de nuit, à la lueur des frontales, on essaie d'éviter de planter la tente dans les bouses de vaches. Et le matin, ce sont les vaches qui nous réveillent : pour une raison inconnue, toutes les vaches du village sont rassemblées sur le terrain où nous campons, et elles meuglent à qui-mieux-mieux - sans exagérer, il doit bien y avoir plus d'une centaine de vaches autour de notre tente ! Deuxième mauvaise surprise de la journée : nous n'avons pas vérifie combien d'animaux nous aurions quand nous avons payé l'agence, et apparemment nous n'avons droit qu'a un seul âne pour porter tout notre équipement. C'est vraiment insuffisant, et nous finissons par engager le frère de notre guide, pour nous aider à tout porter. Notre équipe est donc au complet : Felix et moi, les deux frères Italo et Jorge, les deux chevaux que nous baptisons Bobby Brown et Flocon (je vous laisse deviner leurs couleurs) et l'âne Dusty.
L'après-midi même, nous avons confirmation que ça n'aurait pas pu marcher sans Jorge : nous devons franchir un col a 4750m, et les animaux peinent. Nous prenons pitié de nos chevaux et décidons de finir a pied. Ca tombe bien, du coup ils peuvent porter une partie de l'équipement et soulager Dusty... Felix et moi arrivons en haut une bonne demi-heure avant eux ! Bonne idée, les chevaux pour raccourcir le trek ?...
Heureusement, la suite se passe mieux - à part quelques épisodes un peu énervants (un jour sur deux, les animaux se sont égarés pendant la nuit et nous devons attendre que Jorge les retrouve avant de partir... Ou bien, Italo et Jorge ne se réveillent pas... Nous finissons bien souvent nos journées juste à la tombée de la nuit). Mais le circuit est magnifique : vues incroyables, montagnes enneigées et lacs-miroirs... et le temps aussi : grand soleil tous les jours, a peine quelques nuages tout au début et tout a la fin. En revanche, il fait froid, vraiment très froid. Pire que tout ce que j'ai connu pendant ce voyage (a part peut-être cette horrible nuit à Madagascar qui reste la pire de ma vie !). Il gèle toutes les nuits, et malgré mes deux polaires et ma veste Gore-Tex je grelotte tous les matins et tous les soirs.
Puis c'est le retour a Huaraz... Ca commence à vraiment sentir la fin du voyage. Nous donnons a Italo et Jorge tout ce qui ne nousa servir plus desormais : chaussures de marche, tapis de sol... La suite du programme : bus de nuit jusqu'a Lima, ou nous passons deux jours avant que Felix s'envole pour Buenos Aires et moi pour Paris ! |
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